Entretien à Däbrä Berhan, le 12-05-1996, avec l’azmari Admassu Eräta, réalisé par Anne Bolay et Ambaye Yilma. […] A : vous connaissiez Melkiyé ? AE : Oui, tsss… il est mort. A : Il avait donné son masinqo à mon père. AE : C’était un bagarreur… Fort… Sa mère était la sœur aînée de ma mère. [La suite de l’entretien a été en partie traduite mais n’existe pas sous forme de fichier numérique] A : C’est vous qui avez fait votre masinqo ? AE : Avant, oui, je faisais moi-même mes masinqo, mais celui-ci c’est le frère de machin qui l’a fait, comment s’appelle-t-il, Aboush, il est à Gondär maintenant. A : Aboush, c’est vous qui lui avez appris ? AE : Je lui ai appris à faire des masinqo et à jouer. A : Vous connaissez des chansons de l’ancien temps… Sur atsé Téwodros, Sur atsé Menelik ?… AE : Non, je n’en connais pas, elles ne sont pas arrivées jusqu’à moi… A : Jouez un peu… [demande de chanter sur les vieux poèmes] A : Vous connaissez des poèmes qui ont des doubles sens (säm-enna-wärq) ? AE : Des säm-enna-warq ? Qu’est-ce que c’est ? A : Des poèmes qui ont deux sens. AE : Ah oui, des poèmes par exemple sur Haylé Sellassié… (Il donne un exemple bidon.) A : Non, non, des poèmes qui veulent dire plusieurs choses à la fois… AE : Non, je ne me rappelle pas… et puis je suis fatigué… [chant] AE : Deux sens en un seul… je ne connais pas Séance photo. Pas de véritable généalogie.