Mythe de Kawáirimi

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(création: 2005-10; mise à disposition: 2014-03-24; archivage: 2014-12-07T16:19:55+01:00; dernière modification de la notice: 2020-11-28)

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[fr] Il s’agit du plus long mythe des Yucuna. Après avoir jeté son cadet Mawochí dans un nid d’ara, Kawáirimi se fait à son tour jeter dans un gouffre par son cadet qui a survécu. Kawáirimi se retrouve de l’autre côté de la terre, et rencontre Lune qui lui fait rencontrer les femmes Ñamatu, mangeuses d’hommes. Kawáirimi a un fils avec l’une d’elles, mais ce dernier se fait vite dévorer par les ogresses. Après s’être échappé de chez les Ñamatu, Kawáirimi va au bal des animaux, puis à la maison des fruits umari, qui lui permettront de rentrer chez lui. A son retour, sa femme s’est mise avec son cadet, alors Kawáirimi les tue tous les deux, puis vit un moment avec l’ancienne femme du cadet. Il la laisse finalement pour s’envoler avec les grues, qui le conduiront chez Jameru, dont il violera la fille. Plus tard, il se fait piéger par le géant Jimu, et sauver par sa fille. Mais le géant incendie le monde et le poursuit. Sauvé par Jiñapuraje, Kawáirimi lui prend finalement sa femme, qui se fait enlever par les loutres, et qu’il récupérera plus tard, avant de la perdre dès son arrivée chez sa mère. Cette dernière vit alors avec un vieux jaguar, avec lequel elle a eu une fille. Kawáirimi les tue l’un après l’autre. Il rencontre ensuite son cousin Jipu’ú, et le sauve à plusieurs reprises lorsque ce dernier essaie de pêcher ou de tuer un hocco de spix. Jipu’ú se fait aussi crever un oeil en cherchant à attraper des oiseaux. L’oiseau nothocrax se moque alors de Jipu’ú, et ce dernier parvient à le piéger. Mais malgré la recommandation de l’oiseau, Jipu’ú mord l’un des os de ses ailes, qui inonde le monde. Kawáirimi et Jipu’ú répandent le paludisme tout au long du fleuve Caqueta, et jouent à dévaler une pente dans une roue en se laissant rouler jusqu’à la rivière. Les chamanes de l’ethnie kabiyari trafiquent leur jeu de roue, et les deux cousins se transforment en tourbillon.
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Langues objet d'étude:
(code ISO-639: ycn )
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(code ISO-639: ycn )
Droits:
Librement accessible
Copyright (c) Fontaine, Laurent
Identifiant(s):
doi:10.24397/PANGLOSS-0000504
doi:10.34847/cocoon.d025c34d-5f9b-394c-bae0-599120c08aea
ark:/87895/1.17-475763
[fr] Ancienne cote: crdo-YCN_KAWAIRIMI_SOUND
oai:crdo.vjf.cnrs.fr:cocoon-d025c34d-5f9b-394c-bae0-599120c08aea
Pour citer la ressource:DOIhttps://doi.org/10.34847/cocoon.d025c34d-5f9b-394c-bae0-599120c08aea